Nous sommes en 2024. Le monde est de plus en plus conscient de l’urgence de la situation environnementale. L’événementiel culturel n’échappe pas à cette prise de conscience. Concerts, expositions, festivals, les événements de masse sont nombreux et ont un impact environnemental majeur. Alors, comment réduire cet impact ? Quelles actions peuvent mettre en place les organisateurs pour faire rimer culture et respect de la planète ? C’est ce que nous allons voir ensemble.
Avant de passer aux solutions, revenons un instant sur le problème. Les événements culturels de masse sont source de consommation d’énergie, de déchets, d’émissions de carbone et de consommation d’eau. La culture, c’est beau, c’est grand, c’est festif. Mais c’est aussi lourd en terme d’impact environnemental. C’est ce que démontrent Diane Fastrez et Anaïs Fleury, deux expertes en environnement, dans leurs études sur le sujet.
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Pour mettre en place des solutions, il faut avant tout mesurer cet impact. C’est là qu’interviennent le bilan carbone et l’affichage environnemental. Le bilan carbone permet de quantifier les émissions de gaz à effet de serre générées par un événement, tandis que l’affichage environnemental, comme le propose Fastrez, informe sur les impacts environnementaux d’un produit ou d’un service. Ces outils sont essentiels pour mettre en place une stratégie de réduction de l’impact environnemental.
Il n’est pas question de mettre fin aux événements culturels, bien au contraire. La culture est un vecteur de lien social, de découvertes, de joie. Et elle peut le rester, tout en étant plus respectueuse de l’environnement. Voici quelques pistes :
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Les entreprises ont un rôle clé à jouer dans cette transition vers un événementiel culturel plus respectueux de l’environnement. Laura Hulle, experte en RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises), souligne l’importance du reporting RSE. Les entreprises peuvent en effet rendre compte de leurs actions en termes de développement durable et d’impact environnemental.
De plus, des aides sont disponibles pour les entreprises qui souhaitent s’engager dans cette voie. Fastrez et Fleury ont d’ailleurs dressé une liste de ces aides sur leur site "Visit Our Eco". En bref, être eco-responsable, c’est possible, et c’est même encouragé !
La culture a toujours été un miroir de notre société, une réponse à nos questionnements, une projection de nos espoirs. Aujourd’hui, elle se doit d’être le reflet de notre prise de conscience environnementale.
La route vers une culture plus verte est encore longue, mais les pistes sont nombreuses. Il ne tient qu’à nous, organisateurs et participants, d’emprunter cette voie. Car oui, la culture peut rimer avec respect de l’environnement. Et c’est tout le sens du défi qui nous attend.
Alors, prêts à faire le pas ? Chaque action compte, chaque geste fait la différence. Ensemble, faisons de la culture un acteur du changement pour un monde plus durable. En avant pour la culture verte !